Robert-Louis Stevenson
Né en novembre 1850, Stevenson fait partie des personnalités ayant marqué le territoire. Après avoir suivi sans conviction des études scientifiques, il s’inscrit en droit et devient avocat mais n’exercera que quelques mois. C’est la littérature qui le passionne.
En 1883, il publie son premier roman, L’Ile au Trésor. Il écrira plusieurs romans et essais, dont Le cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde en 1886.
En 1876, il rencontre Fanny Osbourne, une Américaine mariée dont il tombe très amoureux. Cette rencontre va être décisive puisque c’est notamment le retour de cette femme aux Etats-Unis qui va motiver le voyage de Stevenson dans les Cévennes avec son ânesse Modestine, en 1878. Le récit de ce voyage, dont le point de départ est Le Monastier sur Gazeille, fera l’objet d’un livre, Voyage avec un âne à travers les Cévennes, en 1879. L’année suivante, Fanny et Robert-Louis se marient. D’une santé fragile depuis son plus jeune âge, Stevenson meurt le 3 décembre 1894, emporté par une embolie cérébrale.
Jules Romains
Jules Romains, de son vrai nom Louis Farigoule, est né en 1883 à Saint-Julien-Chapteuil. Agrégé de philosophie, il enseigne jusqu’en 1918, avant de ne se consacrer qu’à la littérature.
Entre 1932 et 1947, il écrit une grande fresque littéraire, Les Hommes de bonne volonté, dans laquelle il relate les aventures d’individus au sein de leurs groupes sociaux : il fonde la doctrine littéraire appelée “unanimisme”. Il écrit également des pièces de théâtre (Knock). Dans son roman Les Copains, il évoque son village natal et se moque des sous-préfectures régionales Ambert et Issoire.
Si vous vous baladez dans la forêt du Meygal, vous tomberez peut-être sur la cabane des “Copains”...
George Sand
À l’époque où le tourisme n’était encore qu’un concept abstrait, voire marginal, et réservé à une certaine élite, la commune des Estables, elle, n’était pas la destination accueillante que l’on connaît aujourd’hui. Pourtant, le 17 juin 1859 marqua le passage d’une illustre personnalité dans le village des Estables : George Sand.
« La Dame de Nohant » avait quitté son domicile dans l’Indre, le 28 mai 1859, pour un périple d’un mois à travers l’Auvergne. Des premiers pas en terres altiligériennes pour George Sand, qui permit à cette dernière d’aiguiser le côté tranchant de sa prolifique plume sur les pages de son carnet de voyage.
Ce carnet prit finalement pour titre « Journal de voyage en Auvergne et en Velay », puisque c’est dans le Velay que l’auteure de La Mare au Diable passa le plus de temps. Ce journal de voyage fut l’objet d’un travail de recherche d’Ernest Ribbes, qui apparut dans le n°9 des Cahiers du Mézenc (juillet 1997).